Suivant le succès de l’alpinisme, le tourisme dans les Alpes est né du séjour des aristocrates britanniques à la fin du XVIIIe siècle. Le tourisme d’été – d’abord réservé aux classes aisées – prend possession des Alpes entre 1850 et 1914 et anime les stations situées près des plus beaux sites, comme Chamonix, Interlaken et Cortina d’Ampezzo, ou celles des rives des lacs italiens et suisses, au climat agréable.

On dénombre environ 1 500 stations de ski, qui détiennent les deux tiers des remontées mécaniques mondiales sur le plus grand domaine skiable aménagé. Celui-ci se concentre principalement dans la haute montagne, mais se diffuse aussi dans la moyenne montagne (Vercors, Bavière, Tyrol). Il a fallu aménager des pistes de ski dans les alpages, dans la forêt, parfois sur les glaciers, et surtout construire des hôtels, des chalets et des immeubles, d’architecture parfois discutable, pour héberger les skieurs.

D’anciens villages, tel Gimetz dans le Valais, sont devenus des stations touristiques recherchées pour leur pittoresque; d’autres se sont étoffés avec la construction d’hôtels et de chalets utilisés comme résidences secondaires (Megève, Val-d’Isère, La Clusaz); des stations entièrement nouvelles se sont développées au hasard d’initiatives individuelles (l’Alpe-d’Huez).

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