Par sa situation, le parc du Mercantour , à la pointe la plus méridionale des Alpes et au contact de la zone méditerranéenne, offre la plus grande diversité biologique. Outre le chamois et le bouquetin, on y trouve aussi le mouflon, comme en Corse, et parfois même le loup, venu de l’Italie voisine. Les oiseaux y abondent, tels l’aigle royal, le lagopède, le tétras-lyre, la chouette de Tengmalm, et même le gypaète barbu, réintroduit en 1993. La flore offre plus de 2 000 espèces de plantes (dont une vingtaine sont endémiques, c’est-à-dire propres à la région), soit la moitié de toute la flore française, qui en compte 4 200.
Au sein de ses 68 500 ha, définitivement protégés depuis 1979, le Mercantour abrite aussi la fameuse vallée des Merveilles, un site archéologique riche de 40 000 gravures rupestres, qui remontent à l’âge du bronze (1800-1500 avant notre ère). Ces rochers gravés, épars dans la montagne, sont encore, malgré la vigilance des agents du parc, parfois victimes du vandalisme, de sorte qu’il a fallu en limiter l’accès, contrairement à la mission générale des parcs nationaux, qui suppose l’ouverture au public.
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